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Les différentes pédagogies : quand Hong Kong nous invite à réfléchir autrement.

Lors d’un séjour à Hong Kong, j’ai eu l’occasion d’observer de près la manière dont les enfants sont éduqués et accompagnés au quotidien. Une expérience enrichissante, parfois déconcertante, qui m’a amenée à comparer — sans juger — ces pratiques à celles que nous connaissons en Europe.


Une autre approche de l’alimentation

Dès le plus jeune âge, les repas des enfants sont très variés et semblent loin de nos habitudes occidentales. Là-bas, pas de grandes restrictions : les petits mangent aussi bien des œufs au petit-déjeuner que du poulet le midi, du canard le soir, accompagnés de légumes, de tofu ou encore de crustacés.Le sucre est peu présent dans leur quotidien, remplacé par une consommation abondante de fruits. Le lait et les laitages, si fréquents chez nous, sont eux bien moins consommés. L’allaitement, en revanche, dure souvent plus longtemps.

Une alimentation riche, diversifiée et colorée, qui pose une question intéressante : nos habitudes alimentaires occidentales ne sont-elles pas parfois trop formatées ?


L’école dès 1 an… mais autrement

Autre découverte marquante : à Hong Kong, les enfants peuvent fréquenter l’école dès l’âge d’un an, deux fois par semaine, pour des sessions de 90 minutes accompagnés de leurs parents. Certaines écoles s’inspirent de la pédagogie Montessori mais poussent l’autonomie encore plus loin.Un enfant apprend à y manger seul, à passer l’aspirateur, à arroser des plantes, à servir le thé ou même à faire la vaisselle. Des gestes de la vie quotidienne qui, pour un regard européen, peuvent sembler étonnants. Pendant ce temps, chez nous, l’accent est souvent mis sur des activités plus « scolaires » : tenir correctement un stylo, insérer une forme dans le bon emplacement ou reconnaître les couleurs.

Deux visions différentes : apprendre à être autonome dans la vie de tous les jours ou apprendre à structurer sa pensée et sa motricité fine. Finalement, n’est-ce pas une question d’équilibre à trouver entre les deux ?


Une discipline empreinte de calme

Ce qui surprend également, c’est la manière dont l’autorité est exercée. Pas besoin de cris ni de longs discours. Un simple regard, un « non » ferme mais calme suffisent à poser les limites. Le respect se transmet dans le silence, sans heurts ni colères.Résultat : les enfants semblent moins sujets aux crises et les relations s’apaisent.

En Europe, l’approche est parfois plus expressive, avec des discussions, des explications et parfois des tensions. Est-ce parce que nos cultures sont différentes ? Ou parce que nous n’avons pas la même manière de concevoir l’autorité ?


Deux mondes, une même question

Ces différences pédagogiques et culturelles ne cherchent pas à se juger les unes les autres. Elles invitent plutôt à réfléchir : qu’est-ce qui est vraiment essentiel dans l’éducation d’un enfant ? La variété alimentaire, l’autonomie pratique, la rigueur douce mais ferme, la stimulation cognitive… ?

Peut-être que chaque culture détient une part de réponse, et qu’en observant ces pratiques avec curiosité et ouverture d’esprit, nous pourrions enrichir notre propre vision de l’éducation.

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L'alimentation différente

 
 
 

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